Le statut d’auto entrepreneur, une situation bien spécifique

statut d'auto entrepreneur

Publié le : 06 mars 20195 mins de lecture

Nombreux sont les Français qui, chaque année, décident de se lancer dans l’aventure de la micro-entreprise. Que l’on profite du statut d’auto entrepreneur à temps plein ou de manière partielle, en parallèle d’une activité principale, les professionnelles qui ouvrent une auto-entreprise bénéficient d’une situation bien particulière, que l’on se propose d’observer au cours de cet article.

Les règles qui régissent le statut d’auto entrepreneur

Le statut d’auto entrepreneur a été créé en 2009 en période de crise financière. Sa vocation était de dynamiser l’esprit d’entrepreneuriat au sein de l’Hexagone, c’est pourquoi ses règles ont été considérablement simplifiée en comparaison de structures plus lourdes telles que l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée).

Il existe toutefois des agences spécialisées telles qu’Espace-autoentrepreneur.com qui permettent de remplir les formalités administratives pour devenir micro-entrepreneur. Dans tous les cas, exercer une activité en freelance implique de répondre aux quelques principes suivants :

  • Conserver tous les devis et factures produits au titre de l’activité exercée, jusqu’à 10 ans après l’éventuelle fermeture de l’auto-entreprise. Ces documents servent de preuve juridique en cas de problème et de contrôle fiscal.
  • Garder à jour un carnet de recette pour la comptabilité, ainsi qu’un cahier d’achats si des achats sont effectués pour le compte de l’auto-entreprise.
  • Déclarer tous les mois ou par trimestre le chiffre d’affaires. Ce chiffre d’affaires est plafonné à 70 000 euros pour des auto-entreprises délivrant des prestations, et à 170 000 euros dans le cas de revente de marchandises.

Quels sont les atouts de l’auto-entreprise dans le monde professionnel ?

En contrepartie de ces quelques règles, le statut d’auto entrepreneur offre un lot important d’avantages. En effet, les auto-entrepreneurs sont exempts de TVA. En d’autres termes, ils n’ont pas à la payer et n’ont pas à la répercuter sur leurs prix pour soutenir cette charge. Cela leur permet de bénéficier d’un avantage concurrentiel de taille, qui leur offre la possibilité d’être relativement compétitifs sur leur marché.

D’autre part, les micro-entrepreneurs ont la possibilité de travailler en parallèle en tant que salariés du privé ou bien fonctionnaires. Cela signifie qu’ils peuvent tenter d’initier un projet professionnel, un concept d’entreprise à tester sans se couper de leur source de revenus principale ni subir les mêmes risques qu’un entrepreneur classique. Vous pouvez jeter un œil à Entreprise-et-compagnie.fr pour en savoir plus sur les différentes formes de création d’entreprise.

Ils peuvent également démarrer une reconversion professionnelle, ou bien tout simplement compléter leurs revenus grâce à une activité secondaire, en plus de leur profession principale.

Par ailleurs, comme les règles de gestion de la micro-entreprise sont allégées, ils ont la possibilité de se concentrer sur leur activité professionnelle et leurs problématiques métier plutôt que d’avoir à gérer des questions chronophages d’ordre administratif.

Comment faire pour créer une micro-entreprise ?

Créer un statut d’auto entrepreneur est très simple. Il suffit de recourir aux services d’une agence spécialisée comme évoqué plus haut, ou bien de se rendre sur le portail des auto-entrepreneurs afin de remplir un formulaire en ligne. Ce formulaire réclame de votre part que vous renseigniez vos nom et prénom, votre adresse mail et physique, ainsi que votre numéro de téléphone. Vous devez également indiquer la nature de l’activité que vous souhaitez exercer.

En fonction de ce choix, vous serez affilié à un centre de formalité des entreprises (CFE) et vous verrez attribuer numéro de SIRET. Vous ne pouvez commencer à commercialiser et à facturer vos produits ou vos services qu’à la réception de ce SIRET.

Il est par ailleurs tout aussi simple de mettre fin à votre auto-entreprise, à l’aide d’un formulaire en ligne et sans oublier de verser vos dernières cotisations sociales et fiscales. La flexibilité est donc au cœur du dispositif de la micro-entreprise.

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